La mesure entre en vigueur au début du mois de juillet. Les émigrants ou les personnes d'origine portugaise peuvent recevoir une aide de plus de 6 500 euros pour revenir travailler au Portugal. L'IEFP prévoit de dépenser 10 millions d'euros.
L'Institut pour l'emploi et la formation professionnelle (IEFP) s'est engagé à fournir une aide allant jusqu'à 6 536,40 euros aux émigrants ou aux descendants portugais qui reviennent travailler au Portugal. L'initiative devrait démarrer début juillet. Rien que pour la fin de l'année 2019, l'IEFP prévoit de dépenser 10 millions d'euros pour cette mesure, le Programme de retour, approuvé en mars
Initiative du programme de retour
Le programme de retour s'adresse à 1 500 personnes. Outre l'aide de plus de 6 500 euros que chacun d'entre eux peut recevoir s'il retourne au Portugal continental pour y travailler, ces émigrants peuvent également obtenir le remboursement de leurs frais de voyage.
Plus de 40 000 Portugais émigrent chaque année
Depuis la crise de 2010, plus de 40 000 Portugais immigrent chaque année.
Dans un contexte de pénurie de main-d'œuvre sur le marché national, les programmes d'aide au retour des émigrants sont les bienvenus, malgré l'impact limité de la mesure (1500 émigrants).
Le manque de compétitivité du marché portugais par rapport à d'autres pays européens pour ce qui est d'attirer une main-d'œuvre qualifiée ou technique ne facilite pas non plus la mise en œuvre et le succès de la mesure.
Les émigrants luttent pour leur retour
S'adressant à Público, Miguel Cabrita prévoit une certaine résistance de la part de la communauté portugaise à l'étranger à se joindre à l'initiative.
"Les programmes de retour des émigrants sont complexes, ils ont même un historique de difficultés.
"Les programmes de retour des émigrants sont complexes, ils ont même une histoire semée d'embûches. De même que la décision de partir n'est pas prise à la légère, le retour n'est pas immédiat non plus", a-t-il expliqué. L'IEFP entend ainsi travailler sur des mesures visant à encourager et à soutenir le retour des émigrants à moyen terme.
Source : Observer